Les villes péruviennes nous donnent l’impression d’être l’opposé de l’Italie dans le sens où plus tu vas au sud, plus ça te paraît moderne et « organisé ». Arequipa, 2ème ville du pays, vivant à l’ombre de volcans majestueux, en était la preuve idéale. Même notre hostal, pourtant dans notre budget, était situé dans une villa qui n’aurait pas fait tâche à Malibu. C’est peut-être normal dans un quartier chic au nom de Los Angeles (merci au passage à Nico pour ces bons plans). On pouvait même y jouir d’une salle de cinéma, billard, terrasse, ping-pong, PCs et d’une cuisine ultra-moderne. Bref, ça faisait du bien de péter à nouveau dans la soie pour passer les fêtes. Dommage que la piscine était en rénovation, ce qui a coûté à l’ « Arequipay backpacker » la perte d’une cinquième « flûte-de-pan » synonyme d’excellence dans le guide « Micheline » des éditions Carel-Moix.
Bien connue sous le sobriquet de « citée blanche » dû à sa roche volcanique utilisée pour la construction de son centre, Arequipa ne manque pas de charme. Son monastère, le nième visité de notre voyage, était le plus impressionnant, vraie ville dans la ville où nous nous sommes perdus le temps d’une matinée. C’était aussi la visite la plus chère, pas folles les nones… L’après-midi nous avions rendez-vous avec Juanita, offrande humaine aux dieux du volcan Ampato, retrouvée bien conservée après 500 ans dans son congélateur naturel et exposée aujourd’hui dans le frigo de son musée.
Arequipa était aussi notre base pour trois jours de trek dans le canyon de Colca, un des outsiders le plus prometteur des places-to-be au Pérou ; ses falaises, son oasis, ses lamas, ses condors inexistants, ses locaux accueillants, ses sources d’eau chaude, ses cultures en terrasse, son absence de route et d’électricité. Trois jours loin des sentiers battus accompagné d’un couple californien, deux allemandes et de notre guide du jour toujours souriant, certainement dû au fait qu’il a confondu le canyon de Colca à celui de la coca…
Ce soir, bus de nuit pour Cusco
Bien connue sous le sobriquet de « citée blanche » dû à sa roche volcanique utilisée pour la construction de son centre, Arequipa ne manque pas de charme. Son monastère, le nième visité de notre voyage, était le plus impressionnant, vraie ville dans la ville où nous nous sommes perdus le temps d’une matinée. C’était aussi la visite la plus chère, pas folles les nones… L’après-midi nous avions rendez-vous avec Juanita, offrande humaine aux dieux du volcan Ampato, retrouvée bien conservée après 500 ans dans son congélateur naturel et exposée aujourd’hui dans le frigo de son musée.
Arequipa était aussi notre base pour trois jours de trek dans le canyon de Colca, un des outsiders le plus prometteur des places-to-be au Pérou ; ses falaises, son oasis, ses lamas, ses condors inexistants, ses locaux accueillants, ses sources d’eau chaude, ses cultures en terrasse, son absence de route et d’électricité. Trois jours loin des sentiers battus accompagné d’un couple californien, deux allemandes et de notre guide du jour toujours souriant, certainement dû au fait qu’il a confondu le canyon de Colca à celui de la coca…
Ce soir, bus de nuit pour Cusco