Passer du niveau de la mer à la 2ème capitale la plus haute du monde n´est pas chose facile. Arrivés à 5 heures du matin après un voyage de nuit peu reposant mais fascinant à la vue des silhouettes des volcans, il a fallut s’habituer à une température moins clémente et à l’altitude pesante. Mais une chose est sûre, même si les premières marches d’escalier s’aparentes au col de la Rosablanche en pleine patrouille des glaciers, Quito avec ses près de 3000 mètres et 1,6 mios d’habitants en vaut la peine.
Sa topographie unique étalée le long d’une vallée andine entourée de volcans, sa vieille ville de style colonial patrimoine de l’UNESCO, ses monastères et églises, le paradoxe avec la modernité de son quartier des affaires et le tout à cette altitude ont vraiment de quoi te couper le souffle.
Autre atraction située à 22 km au nord de Quito, le Pompaples équatorien, Mitat del Mundo, le milieu du monde. Située exactement sur la ligne de l’equateur, on peut y faire toutes sortes d’expériences physiques, à l’image de l´eau des toilettes qui ne tourne pas dans le même sens qu’elle soie tirée au sud, au nord ou exactement sur la ligne. Il paraît aussi qu’on y pèserait 2% de moins, lieu idéal pour un régime expresse.
Même si ces expériences ne sont scientifiquement pas prouvées, on vous défie de les tenter à Pompaples.
Les prochains jours vont nous amener du côté d’Otavalo et son marché censé être le plus grand d’Amérique du Sud suivi par une semaine de trek aux sommets des volcans aperçu durant le voyage à Quito. La suite au prochain épisode...
PS : pour les non-vaudois, Pompaples est un village de notre région appelé « Le milieu du monde » pour des raisons historiques du temps des romains.
Cindy au sud, Julien au Nord de la ligne historique de l'equateur calculée par les frocards au XVII. La vraie ligne et son musée aux multiples expériences se trouve 250m au nord.