vendredi 26 novembre 2010

Quito, le Pompaples equatorien et le mythe de la chasse d´eau…

Passer du niveau de la mer à la 2ème capitale la plus haute du monde n´est pas chose facile. Arrivés à 5 heures du matin après un voyage de nuit peu reposant mais fascinant à la vue des silhouettes des volcans, il a fallut s’habituer à une température moins clémente et à l’altitude pesante. Mais une chose est sûre, même si les premières marches d’escalier s’aparentes au col de la Rosablanche en pleine patrouille des glaciers, Quito avec ses près de 3000 mètres et 1,6 mios d’habitants en vaut la peine.
Sa topographie unique étalée le long d’une vallée andine entourée de volcans, sa vieille ville de style colonial patrimoine de l’UNESCO, ses monastères et églises, le paradoxe avec la modernité de son quartier des affaires et le tout à cette altitude ont vraiment de quoi te couper le souffle.

Autre atraction située à 22 km au nord de Quito, le Pompaples équatorien, Mitat del Mundo, le milieu du monde. Située exactement sur la ligne de l’equateur, on peut y faire toutes sortes d’expériences physiques, à l’image de l´eau des toilettes qui ne tourne pas dans le même sens qu’elle soie tirée au sud, au nord ou exactement sur la ligne. Il paraît aussi qu’on y pèserait 2% de moins, lieu idéal pour un régime expresse.
Même si ces expériences ne sont scientifiquement pas prouvées, on vous défie de les tenter à Pompaples.

Les prochains jours vont nous amener du côté d’Otavalo et son marché censé être le plus grand d’Amérique du Sud suivi par une semaine de trek aux sommets des volcans aperçu durant le voyage à Quito. La suite au prochain épisode...

PS : pour les non-vaudois, Pompaples est un village de notre région appelé « Le milieu du monde » pour des raisons historiques du temps des romains.


Cindy au sud, Julien au Nord de la ligne historique de l'equateur calculée par les frocards au XVII. La vraie ligne et son musée aux multiples expériences se trouve 250m au nord.

jeudi 18 novembre 2010

Ce n'est qu'un au revoir

Tout le monde ici nous avait prévenu, la première semaine peut paraître longue, mais ensuite le temps passe à une vitesse inimaginable. Montañita, ce petit village de 800 locaux, qui peut acceuillir jusqu´à 60`000 personnes durant la haute saison (ouf, on y a échapé), fait l´unanimité pour qui s´y intègre. A l`image de nos voisines suisse-allemandes qui ont écourté leur séjour en Colombie pour profiter une dernière fois des lieux.
Entre les cours d`español (parfois sur la plage), le surf, la salsa et les noces, tu fais du beach-soccer avec le tenancier du Ptit-mag, tu fais 3 heures de bus avec le fans-club local pour soutenir l´équipe de foot la plus populaire et tu vas au loto organisé par la commune…
Le chaos et la désorganisation te paraissent comme une évidence. Le bruit permanent si génant au début te dérange si il s´arrête. Ton estomac s´est tellement détendu dû à la quantité (et la qualité) que chaque jour est comme assumer une St-Martin jurassienne. Tu te réjouis presque des coupures d´électricité pour souper aux chandelles. Tu comprends le type du TJ et tu parles une sorte d´anglo-franco-germano-español avec les touristes.
Bref, merci Montañita, tes habitants, tes profs, tes gringos, tes vagues, ta nourriture, tes batidos et tes cocktails… vous allez nous manquer. Maintenant à nous l´Amérique du Sud. Hasta Luego!

PS:  La copine du fils où nous vivons à donné naissance à une petite Niña hier, nous allons la trouver cet après-midi. On en profite pour féliciter Laure et Fab pour la naissance de Julia (Merci Eve)



dimanche 7 novembre 2010

Les poubelles en musique

Les équatoriens ont le rythme dans la peau, ils ne peuvent se passer de musique et dansent la salsa dans tous les coins de rues (D´ailleurs on commence nos premiers cours la semaine prochaine).

Le matin nous sommes régulièrement réveillés par une musique entraînante qui pourrait être le prochain tube de l´été... Il s´agit en fait d´une chanson spécialement composée par les autorités locales pour inciter les gens à sortir leurs déchets uniquement au passage du camion et ainsi assurer la propreté des rues. Peut-être une idée à exploiter par nos employés communaux. En voici un petit extrait:


Ici une tentative de quelques extraits des paroles en francais:

Allez! Allez! sortons nos poubelles...

Sortons nos poubelles uniqument quand vient le camion...

Sortons nos poubelles, prend soins de ta ville, aime la, respecte la...


lundi 1 novembre 2010

Guayaquil! Guaya qui?

Rarement conseillée par les guides touristiques, Guayaquil, située à 3 heures au sud de Montañita, n´en est pas moins la capitale économique de l´Equateur et sa cité la plus peuplée avec 2,2 mios. d´habitants.
Un des ports les plus important de la côte pacifique sud, cette métropole grouillante et étouffante est à visiter plus pour mieux comprendre l'Equateur que pour y faire du Sightseeing (D´ailleurs le nombre de touristes étrangers rencontrés pourraient se compter sur les doigts d´une main... de menuisier). C´était le but de notre week-end prolongé, merci la Toussaint.  (Photos de Guayaquil)




Dans les endroits à voir, notons la promenade "Malecon 2000" le long du fleuve ainsi que les 444 marches qui mènent jusqu`au phare de la colline de Las Peñas.
Autre expérience intéressante, l´utilisation des collectivos (bus urbains); pas de plans de lignes, pas d´arrêts, pour y monter ou en sortir, il faut être agile, il est rare que le bus prenne le temps de s´arrêter...