lundi 14 février 2011

De Montañita à Montani en passant par l’île d’Amantani, le monde est petit…

Des collines où des maisons multicolores s’entassent, un port d’envergure, des vaisseaux militaires intimidants, un va et vient de containers et de marins, un fumet de poisson fraîchement débarqué, le chant des mouettes et une légère brume, c’est vendredi soir passé que l’on a posé notre sac-à-deux à Valparaiso où une surprise nous attendait. Pure coincidence sur nos calendriers, vaguement provoquée quant à son lieu exact, Montani, plus grand noceur du Valais-Central rencontré durant nos séjours estudiantins dans la cité du soleil nous attendait. Il est lui parti il y a 8 mois de la Russie à bord du transsiberien pour un tour du monde et a débarqué il y a peu de Nouvelle-Zélande sur le nouveau continent (http://ju-mel.blogspot.com/).

L’effet « ben-le-monde-est-petit-nom-de-bleu-santé-verre-de-blanc-pain-fromage-youpla-boum-tralala-tsoin-tsoin » n’aura pas attendu la ville de Pablo Neruda pour faire son apparition. Ça avait débuté à Otavalo, Equateur, où, au milieu du plus grand marché artisanal d’Amérique du Sud, une ex-collègue à Cindy entre en scène par le plus grand des hasards. S’en est suivi une succession de rencontres et re-rencontres sur notre route suivant la règle de deux qui veut que au long de la « Gringo Trail », on se croise toujours deux fois, et c’est vrai ; australiens, néo-zélandais, autrichienne, américains, suisse-allemands, anglais, une prof d’espagnol de Montañita rencontrée sur une plage péruvienne, sans oublier cet ancien pote de cours, pas vu en 10 ans et qui apparaît en photo sur un frigo bolivien. Ben oui, le monde est petit et on est heureux de pouvoir y contribuer, même si il reste tant de lieu à découvrir et de gens à rencontrer.

Chili et Valparaiso oblige, un poème de circonstance de la star posthume locale, Pablo Neruda, dont ses maisons visitées nous ont inspirés. Tiré de sa dernière publication "J'avoue que j'ai vécu" :

«Je veux vivre dans un pays où il n'y a pas d'excommuniés.
Je veux vivre dans un monde où les êtres seront seulement humains, sans autres titres que celui-ci, sans être obsédés par une règle, par un mot, par une étiquette.
Je veux qu'on puisse entrer dans toutes les églises, dans toutes les imprimeries.
Je veux qu'on n'attende plus jamais personne à la porte d'un hôtel de ville pour l'arrêter, pour l'expulser.
Je veux que tous entrent et sortent en souriant de la mairie.
Je ne veux plus que quiconque fuie en gondole, que quiconque soit poursuivi par des motos.
Je veux que l'immense majorité, la seule majorité : tout le monde, puisse parler, lire, écouter, s'épanouir.
»

A méditer…

Julien M. - Pablo N. - Julien M.

La ville portuaire de "Valpa" qui a perdu de son importance après l'ouverture du canal du Panama

Résidence de Neruda à Isla Negra

San-Fransisco? Non, Valparaiso!

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Olà les sacs!

Un petit bonjour à vous, et merci de me faire rêver avec vos magnifiques photos et articles! On croirait y être avec vous dans une petite poche de votre sac...

Profitez bien!
A+ dans le bus

Gros becs
Lio

Anonyme a dit…

Coucou les amoureux!
WAOW!!! Vous allez rentrez les sacs et les yeux plein de magie et de souvenirs!!! Votre trip nous fait rêver et nous fait devenir de plus en plus impatients pour le notre! Profitez à fond! A plus. Becs

Noémie et Sven

Mârion a dit…

Vous me faites continuer à croire en beaucoup de choses à travers les quelques lignes de vos récits ; on peut extraire du beau de chaque chose cela me rappelle aussi.

Bien à vous.
Mârion