Une visite de ces mines s'imposait. On nous conseille d'emporter quelques cadeaux pour les mineurs, probablement pour garder bonne conscience une fois en bas; coca, cigarettes, boissons... et même bâtons de dynamite... on optera pour la coca et une bouteille de soda, c’était le minimum pour ces braves mineurs. Les australiens nous accompagnant choisissent le TNT qu’on a joyeusement fait exploser à la sortie des galeries. Pendant plus de 2 heurs on s’est frayé un passage dans des mini tunnels et sur des échelles de fortune avec des températures passant de 10 à 45 degrés, claustrophobes s’abstenir. On a également fait connaissance avec le « Tío », dieu protecteur des mineurs, qui à chaque descentes lui font offrande de feuilles de coca, alcool à 96 degrés et lui allument une clope en espoir d’un peu de soutien dans leur labeur. On aura beaucoup craché, toussé, sué, parfois même tremblé, mais on en sort avec beaucoup d’humilité, qu’est-ce que deux heures en comparaison avec une vie à la mine qui se termine souvent prématurément (35 ans)?
En compagnie du Tío et ses offrandes
Un petit dernier en l'honneur du facteur Hyacinthe: "Mince de mine, elles sont étroites ces mines!"
J'ai 8 secondes pour vous dire que la Bolivie, c'est de la dynamite!!!
Avant d’arriver à Potosi, le train nous a amené de Oruro à Tupiza, un itinéraire qui regorge de paysages époustouflants avec un petit air de Far-West. Prochain stop, Uyuni, porte d'entrée pour 4 jours de treks en Jeep dans son désert de sel.
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